Flocons bleus
Paris, je ne t’aime pas, je te l’ai déjà dit et je te le répète à l’envi. Même si autrefois j’ai pu te dire que je t’aimais, le désamour est arrivé au fil du temps. Je préfère regarder les milliers de chrysanthèmes alignés dans les champs, ceux-là même qui viendront fleurir les tombes dans un mois, et respirer cet air si doux, chargé des odeurs de la terre, si pleins de promesses et de surprises, dans mon petit coin de banlieue, pas trop proche de toi, mais pas trop éloigné…read more